Recommandations issues du Forum ONG-UNESCO sur « Les jeunes et leur impact social »

Recommandations issues du Forum ONG-UNESCO sur « Les jeunes et leur impact social »

Au nom du CIRAD, j’ai eu l’opportunité de participer au Forum ONG-UNESCO intitulé « Les jeunes et leur impact social », organisé par le Comité de liaison de l’UNESCO en collaboration avec la Fondation Mohammed bin Salman bin Abdulaziz (MiSK), qui s’est déroulé à Riyad, en Arabie Saoudite, du 3 au 4 mai 2017.

Cet événement a réuni des ONG en collaboration officielle avec l’UNESCO, des jeunes leaders et des experts de haut niveau afin de lancer un appel à l’action, au sein d’une plateforme où les participants avaient l’occasion de proposer des initiatives conjointes et de choisir des idées de rupture. Lors de ses conférences spécialisées et de ses panels de débats, le forum s’est penché sur l’engagement des jeunes et leur potentiel pour obtenir des changements sociaux partout dans le monde, les façons d’améliorer l’influence des outils numériques et d’en limiter les risques, les stratégies éducatives visant à un avenir durable et les compétences qu’il convient de développer chez les jeunes pour que ceux-ci puissent apporter une contribution sociale précieuse.

Suite aux débats du Forum, voici mes recommandations à l’endroit de nos universités membres :

  • Malgré les liens indiscutables qui existent entre le bénévolat et les chemins vers l’emploi, peu de jeunes s’engagent auprès des causes sociales par manque de temps. Les universités pourraient concevoir des initiatives intégrant les activités de bénévolat dans leur formation intégrale, en les abordant comme une valeur ajoutée à leurs études et à leur future carrière.
  • De plus, les ONG doivent constamment renforcer leurs compétences pour pouvoir avancer vers une plus grande professionnalisation de leur personnel. Les universités pourraient en profiter pour offrir des services aux ONG dans le cadre de leur troisième mission, ou intégrer des cours dirigés aux futurs professionnels d’ONG dans les cursus des disciplines à forte composante sociale.
  • Enfin, nous savons que celle que l’on appelle la génération Y, qui comprend grosso-modo les jeunes d’entre vingt et trente ans, cherche à avoir un impact dans toutes les activités qu’elle entreprend. Les universités pourraient s’appuyer sur cette manière d’aborder la vie en incitant les chercheurs d’emploi de demain à se transformer en créateurs d’emploi aujourd’hui, dès leur plus jeune âge, en leur offrant des sources d’inspiration et l’accompagnement idoine.

 

Cliquer ici pour voir le communiqué final du Forum (en anglais)

Cliquer ici pour plus d’informations sur le programme (site web de l’UNESCO)

 

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